Privé de finale en 2013 à la suite d’un déclassement de la manche de repêchage pour un litige avec son carburateur, Jules Cousin est arrivé à Valencia pour sa seconde Grande Finale Rotax avec de solides ambitions. Il a malheureusement déchanté dès ses premiers tours de roues au volant de son Birel en Rotax Senior. Visiblement, son moteur était loin de respirer la santé.
Les séances d’essais libres ne permettaient pas à son équipe de faire évoluer la situation et Jules se retrouvait pointé à une modeste 62e position lors des chronos, à plus d’une seconde de la pole: «Je ne suis peut-être pas le meilleur pilote du plateau, mais là, c’est impossible qu’une telle différence vienne uniquement de moi.» expliquait-il mercredi soir. «Après un tour ou deux, le moteur ne donne plus rien, et c’est de pire en pire ensuite. Je rends 8 dixièmes à Nicolas Picot, alors que nous avons l’habitude de rouler dans le même rythme en France. Il y a vraiment un problème.»
Les manches n’apporteront aucune amélioration, d’autant que la bagarre dans le fond du peloton n’arrange pas les choses. Malgré plusieurs passages sous le stand Rotax, la mécanique reste toujours anémique et un changement de moteur n’est toujours pas à l’ordre du jour. Disputer le repêchage dans ces conditions ne permet plus d’espérer atteindre les phases finales. Une lourde déception teintée de colère enfle dans le clan Cousin. A force d’insistance, l’importateur Rotax France se saisit de l’affaire et et pèse de son poids pour obtenir un nouveau moteur vendredi après-midi. Mais il est trop tard. Le repêchage a lieu sous la pluie, le départ n’est pas évident de si loin sur la grille, et comble de malchance, Jules finit par perdre une roue et abandonner.
«C’est rageant de ne pas pouvoir se battre sur la piste. Je ne suis pas venu là pour faire de la figuration. Heureusement que j’ai remporté d’autres succès cette année, parce que la fin de saison est encore une fois bien décevante.»
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