Une grosse contrariété a terni le bilan final des GPO pour l’équipe DR Racing Kart France. A Laval, au départ de la dernière finale, Pascal Belmaaziz franchissait la ligne des 25m, celle où commence théoriquement la phase d’accélération, devant son équipier et poleman Nicolas Gonzalès. A ce niveau, on ne peut pas parler d’ignorance ou d’erreur de la part d’un pilote aussi expérimenté que Pascal. Il s’agit plutôt d’un cas de force majeure, une situation qui peut inciter à la clémence des commissaires quand ils prennent le temps d’étudier le contexte. Voyez plutôt les explications de Philippe Lauriot, patron déçu et très fâché de DR Racing France.
“Par une température bien fraîche, les mécaniques KF2 avaient du mal à chauffer pendant les tours de formation, pouvant provoquer des blocages de valve. Ainsi Nicolas n’a pas volontairement ralenti avant la ligne d’accélération, il en a été empêché par sa mécanique, tandis que Pascal commençait à s’élancer sous la pression excessive des pilotes qui le suivaient. Le problème de la sanction de 5 places dont a écopé Belmaaziz malgré ses explications, c’est qu’elle devient injuste au regard de ce qui se passe ensuite. La franche poussée du peloton a failli ruiner sa course dès le premier virage, dont il ressortait seulement 4ème, sans qu’aucune sanction ne touche les vrais fautifs. Un état de fait qui reste malheureusement trop fréquent en GPO. La justice devient vite injuste quand elle est parcellaire. Courir en France n’est décidément pas facile et pas toujours valorisant non plus. Notre jeune équipe a beaucoup travaillé pour mettre en évidence les qualités des châssis DR, et c’est vrai que je ne suis pas content du tout de la manière dont s’achèvent les GPO.”
La saison GPO 2012 a été marquée par une domination croissante des pilotes DR. Faisant suite aux prestations remarquables réalisées à Essay, les DR boys ont trusté les premières places à Laval. La paire diabolique a en effet obtenu sur la piste, lors des 4 courses du meeting, la bagatelle de 3 premières places, 4 deuxièmes et 1 troisième places. Autant dire que la concurrence a souffert face à l’armada DR, parfaitement motorisée par les Vortex de Braun Racing, et à moins de ménager ses pneus en écourtant la préfinale, pas moyen de suivre leur rythme endiablé.
Avec de tels résultats, le titre de Champion de France KF2 était assuré, Belmaaziz devant logiquement coiffer sa 2ème couronne consécutive alors que son équipier Gonzalès complétait le triomphe de la marque de Danilo Rossi en montant sur la 3ème marche du podium. Un résultat d’autant plus remarquable que les deux pilotes n’avaient pas pu disputer une saison complète. C’est ce qui aurait du se produire dans le meilleur des mondes, mais… nous ne sommes pas dans le meilleur des mondes, cela se saurait.
La page est maintenant tournée, DR Racing Kart France regarde vers l’avenir en se préparant à tester prochainement de nouveaux pilotes, à juste titre séduits par l’efficacité du team et de son matériel.
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