Pilote français âgé de 20 ans connu pour sa capacité à réaliser des exploits, Dylan Léger évolue cette année en Max DD2 au sein de l’équipe GKart 53 de David Gervais avec le soutien de Sodikart. Séduit par cette catégorie équipée de freins à l’avant, Dylan a eu envie de s’essayer à la puissante KZ2. Le Championnat de France organisé dans le cadre du circuit de Varennes-sur-Allier lui a fourni l’occasion de découvrir le monde du 125 à boîte de vitesses.
« Cela faisait un moment que la KZ2 me tentait », expliquait le Francilien. « Le spectacle de ses machines survitaminées bondissant au passage de chaque rapport me fascinait. J’ai eu la chance de pouvoir monter ce projet grâce au soutien de plusieurs partenaires. Tout d’abord, j’adresse un grand merci à Sodi pour son implication dans le déroulement actuel de ma carrière. Gillian Lay Préparation (GLP) a assuré avec brio la partie technique de la compétition à Varennes. J’ai été gâté par la présence d’Adrien Renaudin à mes côtés comme mécanicien et conseiller avisé, ainsi que par la supervision de CPB Sport. Comme toujours je remercie mon père qui reste mon plus fidèle soutien. Malgré tout le support dont j’ai pu bénéficier, la partie n’a pas été facile… »
Dylan avait pu s’entrainer au préalable lors de la 3e épreuve du Trophée Oscar Petit, un challenge réputé qui se déroule sur le piste de Varennes-sur-Allier. Mais son expérience restait très réduite face aux protagonistes du Championnat de France. L’objectif restait avant tout celui de la découverte d’une nouvelle catégorie lors d’une course de référence.
Pour commencer, Dylan plaçait son Sodi/TM à la 37e place des qualifications parmi les 62 participants. Il maintenait son rang pendant la 1re manche qualificative vendredi après-midi, mais la journée de samedi commençait par un abandon. Alors qu’il tentait de passer à l’extérieur de la première épingle, il ne pouvait éviter deux karts en perdition devant lui. Une colonne de direction et des biellettes tordues l’empêchaient de continuer. Dylan regagnait 5 places en 3e manche, mais concluait la journée en 45e position. Il faisait le maximum lors de la super manche A dimanche matin en terminant 13e avec une progression de 10 places. Malheureusement cela ne suffisait pas à lui assure une place en finale. A trois points près, l’abandon en M2 était finalement lourd de conséquences.
« J’étais déçu de ne pas me qualifier pour la finale. Je commençais à prendre mes repères et à réduire l’écart avec les meilleurs. J’ai en effet bien amélioré mes temps au tour depuis les essais. Je me suis plutôt bien débrouillé lors des départs et j’ai réussi de belles actions. Mais j’avoue que j’ai sous-estimé la difficulté de cette catégorie. Tout paraît simple et fluide quand on regarde les pilotes KZ2 depuis le bord de la piste. Une fois au volant, ce n’est plus la même histoire. Il faut quasiment repartir à zéro avant de pouvoir intégrer tous les paramètres du 125 à boîte. C’est une catégorie fascinante autant qu’impressionnante. Débouler à près de 150 km/h en bout de ligne droite procure des sensations inoubliables. »
Cette année, la priorité de Dylan reste le DD2. Engagé dans le championnat NSK avec GKart 53, il occupe actuellement la 7e position au classement. La 4e et dernière épreuve va se dérouler prochainement sur la piste de Varennes. Synonyme de ticket pour la Grande Finale Rotax, la 4e position finale n’est pas hors de sa portée en fonction des points distribués à chaque course. Si son niveau de performance est indiscutable, il lui faudra connaître davantage de réussite en piste pour atteindre son objectif. A suivre …
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