L’idée n’est pas si folle qu’il y parait. L’e-karting permettrait en effet à la FIA de faire rentrer pour la première fois le sport automobile dans les compétitions olympiques. En 2012, le Comité International Olympique avait déjà reconnu la FIA comme l’organe directeur du sport automobile mondial. Banc d’essai des JO pour les nouvelles disciplines, les Jeux Olympiques de la Jeunesse, créés en 2010, vont accueillir cette année à Buenos Aires une démonstration de karting électrique sous la forme d’un slalom. Très préoccupée par la sécurité routière, la FIA possède un argument de poids pour séduire les instances dirigeantes en mettant en avant la formation des jeunes à travers l’e-karting.
Silencieux, non-polluant et relativement simple à mettre en oeuvre au coeur des grandes villes, l’e-karting possède tous les atouts pour entrer à terme aux JO. Il respecte également l’esprit des Jeux grâce à sa formule monotype qui place tous les compétiteurs à égalité, condition imprescriptible de l’Olympisme, les athlètes devant faire la différence et non pas le matériel. Le respect de la parité homme/femme accompagne ce projet.
Le Président de la CIK-FIA Felipe Massa est un fervent défenseur du projet. Pour lui, le karting est parfait pour les Jeux Olympiques. “La perspective de voir un jour le sport automobile faire partie des Jeux Olympiques est encore loin. Mais faire entrer une véritable compétition de sport automobile dans les Jeux Olympiques de la Jeunesse est un premier pas important” a-t-il déclaré.
L’e-karting pourrait être prêt à rejoindre les Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2022 en Afrique du Sud. Les concurrents sélectionnés dans le cadre de compétitions nationales, s’affronteraient ensuite dans des manches qualificatives pour une grande finale. Le rendez-vous de Buenos Aires 2018, du 6 au 18 octobre 2018, sera donc une étape importante pour ce projet.
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