Vainqueur du Rotax Max Challenge International Trophy fin juillet en Mans, Maxime Gravouille s’est battu avec brio pour représenter dignement les couleurs du Team France, avec une détermination qui lui a permis d’intégrer le top-10 de ce grand rendez-vous mondial en Rotax DD2 Master.
Pourtant, rien ne fut facile, avec des coupures de moteur que le Français a dû gérer en adaptant constamment son pilotage. Il espérait un meilleur résultat que la 9e place en finale, mais dans ces conditions et en partant 14e, il pouvait difficilement mieux faire.
C’est avec beaucoup d’amertume que Nicolas Picot s’est rendu compte qu’il n’allait pas pouvoir conserver longtemps sa place de poleman en finale, en raison du retour des coupures venant du moteur. Nicolas a bien tenté de résister à ses adversaires, mais finissait par abandonner suite à un contact.
Son frère Vivien Cussac-Picot nourrissait également quelques regrets. Au volant d’un kart qu’il sentait très performant durant les premiers tours, il était en passe d’intégrer dans le top-10, lorsqu’un accrochage survenu devant lui le faisait plonger de près de 10 places. Dans la foulée, il enchaînait avec un deuxième incident de course et se retrouvait cette fois en queue de peloton avant de se classer finalement 21e.
En Rotax DD2, les Français étaient remplis d’espoirs à l’aube de la finale sur le circuit international de Sakhir. Mais dès les premiers tours, le manque de réussite s’abattait sur le Team France. Deux accrochages consécutifs éliminaient consécutivement Antoine Broggio puis Noa Hipp, alors qu’ils convoitaient tous les deux des places dans le top-10, voire le top-5.
Un peu plus tard, Antoine Barbaroux rencontrait les mêmes problèmes techniques que la veille en préfinale. Pourtant bien parti et solidement intégré dans le groupe des pilotes capables d’aller chercher un podium après un bon départ, il devait vite rétrograder, avant de rentrer au stand avec beaucoup de regrets.
Seul Kylian Guerin est parvenu à voir le drapeau à damier. En partant 25e, le Français a constamment dû évoluer dans des groupes de pilotes qui bataillaient ferme pour gagner la moindre position. Il est vrai que Kylian participait à sa première finale mondiale face à des concurrents souvent bien plus expérimentés que lui. Dans l’adversité, il n’a toutefois pas baissé les bras et s’adjugeait la 17e place du classement de la finale.
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