Performant tout au long de la semaine à Bahreïn, Téo Blin savait qu’il avait un beau coup à jouer dans cette Rotax Grand Finals et il n’a pas laissé passer sa chance de briller. “Je pense que je peux être satisfait de ma course. Partir 7e et arriver 4e dans une épreuve internationale de ce niveau, c’est une belle performance. J’ai un peu peiné à mi-course alors que j’étais revenu 4e, lorsque le pilote derrière moi m’a doublé juste avant la procédure slow. Au drapeau vert, il n’est pas reparti assez vite et les trois premiers nous ont lâchés. Le temps que je repasse 4e, le podium était hors d’atteinte.”
Paul Alberto intègre finalement le top-20 de cette épreuve au niveau très relevé. Comme il l’avoue lui-même, il pouvait difficilement faire mieux au regard de sa place aux chronos (54e) et sur la grille de la finale (30e). “Je n’ai pas réussi à gagner des places au départ, puis j’ai essayé de me faufiler dans le peloton, mais j’ai souffert avec mon kart avec lequel je ne me suis pas senti aussi à l’aise que les jours précédents. J’étais 24e lorsqu’une procédure slow a démarré et j’ai finalement réussi à décrocher la 17e place. A l’arrivée, on s’est aperçu que l’accélérateur n’ouvrait pas à fond le carburateur. Dommage !”
Aux avant-postes à l’issue des essais chronométrés, Pacôme Weisenburger a vécu des hauts et des bas sur le circuit de Sakhir et achève finalement sa prestation sur une frustration. “Avec la performance que nous avons montrée ici, il est sûr que j’espérais revenir dans le top-10. Mais lorsque l’on s’élance depuis la 18e position en finale, au cœur du peloton, ce n’est jamais facile. D’ailleurs, au bout de quelques mètres après le départ, un autre pilote est venu de derrière escalader mon kart, je n’ai rien pu faire”. Game over pour le jeune Français, qui aura acquis maturité et expérience durant cette Finale Mondiale.
Info Kartcom / Photo © KSP