Auteur du meilleur temps des essais chronométrés, Antoine Barbaroux a eu l’honneur de s’élancer par trois fois en pole position, mais ses adversaires du DD2 Max n’ont pas manqué de lui mettre la pression dans cette Rotax Grand Finals. “J’ai vécu une première manche assez tranquille, j’ai mené de bout en bout tout en signant le record du tour. Je suis peut-être rentré au stand un peu doucement, si bien que j’ai récupéré de la gomme sur mes pneumatiques. Mon châssis glissait un peu en début de deuxième manche. Je n’étais que 6e au troisième tour, avant de remonter 3e. La bagarre fut encore plus intense dans la dernière manche et je n’ai pas pu faire mieux que 5e. Malgré tout, je suis deuxième au cumul, mon kart est très compétitif, j’attends la finale avec impatience.”
Comme il fallait s’y attendre avec Nicolas Picot, le Français n’a rien lâché et nous a crédités de nombreux dépassements. “Je n’étais pas encore satisfait à 100% des réglages dans la première manche, mais j’ai pu gagner quelques places au fil des tours. Malheureusement, un pilote m’envoie en tête à queue au départ de la deuxième manche, je me suis retrouvé 36e et dernier, avant de revenir 17e. Dans la dernière, j’ai encore eu fort à faire avec des pilotes qui n’hésitent pas à jouer du spoiler pour vouloir doubler. Gagner à nouveau quatre places ne fut pas une mince affaire.” 16e du cumul, soit une progression de 5 places depuis les chronos, Nicolas s’en sort plutôt bien.
Anthony Millet a sans doute été le pilote du team France le plus malheureux durant les manches, puisqu’il n’aura jamais vu le drapeau à damier. Il ne lui reste plus que la préfinale pour se faire plaisir, car la qualification en finale est hélas devenue mission impossible.
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