La France, comme ses voisins européens, a repris son activité et les frontières s’ouvrent progressivement aux populations. Le Royaume-Uni fait encore exception avec une “quarantaine” de 14 jours pour les visiteurs, une mesure qui est également appliquée par la France au retour sur le continent en manière de protestation. La Norvège, la Finlande et quelques autres nations restent bloquées de différentes façons. Mondialement, le nombre de cas et de décès continuent à augmenter. Pour des raisons diverses, les Etats-Unis, l’Inde, le Brésil, le Mexique, la Suède sont loin de connaître une amélioration.
Donc, le déconfinement semble globalement bien de dérouler en Europe. Cela ne signifie pourtant pas que le coronavirus ne soit plus une menace. En effet de nombreux foyers d’infection (clusters) continuent d’apparaitre ici ou là. Réunions de famille ou d’amis, lieux de travail, regroupements au sein d’hébergements collectifs ou encore rassemblements extérieurs, tout montre que sans la distanciation physique, le port du masque et le lavage des mains, l’épidémie peut repartir très rapidement. Plusieurs pays sont contraints d’opérer un durcissement des règles face à une recrudescence locale ou régionale.
Tout à leur joie de retrouver leur liberté, beaucoup de personnes ne prennent plus aucune précaution au motif fort discutable “qu’il faut bien vivre quand même”. Merci à eux de faire courir un risque à tous les autres…
Nul doute que l’arrivée ou non d’une deuxième vague à l’hiver prochain aura à faire avec “l’intelligence collective” et l’attitude responsable ou pas de chacun.
Les cartes et graphiques ci-dessus permettent de suivre l’évolution toujours en cours de la Covid-19.
Info Kartcom / Données ECDC/OWID