À 14 ans, Noam Abramczyk a déjà fait ses preuves dans la catégorie Nationale. 4e du Championnat de France, 2e de la NSK l’an dernier, il a également participé à la Rotax Max Challenge Grand Finals 2019 à Sarno. Cette saison, changement d’orientation avec un nouveau défi à relever en KZ2. Noam disputait le week-end dernier sa première compétition internationale dans cette catégorie lors de la WSK Super Master Series à Lonato. C’était l’occasion de lui poser des questions sur cette nouvelle année de compétition.
Le passage en KZ2 ?
C’est moi qui ai voulu de passer directement de la Nationale au KZ2. L’objectif est de me préparer pour la voiture en 2021. C’est un gros step, mais on s’y fait avec quelques journées d’entraînement.
Ton programme 2020 ?
Toutes les WSK en KZ2, le Championnat d’Europe, à Lonato puis Genk, et la Super Coupe Internationale FIA Karting au Mans.
Pourquoi Formula K ?
Après avoir roulé avec Kart in Pro, il était logique pour moi de continuer avec Jérémy Iglesias qui est pilote officiel de l’usine. J’avais déjà participé à une manche du Championnat d’Europe OK-Junior avec eux en 2018 à Aunay les Bois et cela me fait du bien de les retrouver. C’est top. Jérémy est en train de monter son team avec quatre pilotes et il s’occupe bien de nous.
La catégorie KZ2 ?
C’est physique bien sur, mais pas tant que ça. Il suffit de bien se préparer. J’aime vraiment bien, c’est beaucoup plus excitant que la Nationale. Ça va beaucoup plus vite, les pneus donnent beaucoup plus d’adhérence. Les départs restent compliqués même si je me débrouille plutôt bien. C’est un domaine à travailler avec le stress de la course qui n’a rien à voir avec les entraînements. Je suis content d’arriver à doubler malgré les trajectoires plus tendues. Il faut se jeter !
La préparation ?
J’ai commencé à rouler mi-décembre, j’ai participé à ma première course à Rivesaltes en IAME Series France où j’ai terminé 4e. Et maintenant, je suis à Lonato pour la WSK Super Master Series.
La piste de Lonato ?
C’est ma première course ici, j’ai seulement roulé deux jours en entraînement avant. La piste me plaît bien, il y a beaucoup de grip, ça change de la France. Cela me rappelle un peu Sarno où j’ai roulé lors de la RMCGF en octobre dernier.
La WSK Super Master Series ?
Pour l’instant je suis loin en termes de vitesse, à 5 dixièmes environ en course, mais j’essaie de ne pas perdre le contact avec les autres pendant que l’on continue à travailler et à peaufiner les réglages. Je suis conscient qu’il me faudra plusieurs courses pour bien m’adapter et prendre un peu d’expérience, mais cela ne m’inquiète pas !
Info Kartcom / Photo © KSP