La chronologie de cette interruption est intéressante à rappeler. Beaucoup de précautions et de contrôles avaient été mis en place en amont, mais la contamination d’un membre du team McLaren a provoqué le retrait de l’équipe, puis une réaction en chaîne des autres teams, par solidarité sportive et responsabilité collective. La FIA, le promoteur de la F1 et l’organisateur australien ont ensuite rapidement entériné l’annulation du GP de Melbourne. Dans la foulée, les deux courses suivantes, Bahreïn et Vietnam ont été logiquement reportées, le GP de Chine étant annulé depuis longtemps.
Le début de saison aurait pu avoir lieu à Zandvoort le 3 mai, sauf que l’extension rapide du fléau en Europe semble indiquer que ce ne sera pas le cas, pas plus qu’en Espagne le 10 mai ou à Monaco le 24 mai. Alors, pourquoi pas à Bakou en Azerbaïdjan le 7 juin ou à Montréal le 14 ? Pour l’instant, personne ne le sait puisque tous les pays naviguent à vue en fonction de l’évolution de la pandémie.
En attendant une communication de la part de la CIK-FIA sur le sujet qui devrait intervenir dans le courant du mois de mars, on ne peut qu’attendre et s’attendre à une période sombre pour la compétition karting qui est déjà à l’arrêt en Italie, en France, en Espagne, en Allemagne, en Belgique ou encore aux Etats-Unis et en Argentine. La question de savoir combien de temps durera ce passage au stand et comment faire face à ses temps difficiles occupe les esprits. Mais le consensus est général sur la priorité à donner aux précautions à prendre pour limiter les dégâts en termes de santé. Souhaitons-nous bon courage !
Info Kartcom