Quand on lui demande s’il apprécie le tracé de la piste des 7 Laghi à Castelletto, Jean-Baptiste Simmenauer répond posément: «Un bon pilote doit s’adapter à tous les circuits, cela fait partie de la compétition. Le challenge consiste justement à maîtriser les particularités de chaque course.» Au vu des résultats de la première épreuve de la WSK Super Master Series, ce ne sont pas des paroles en l’air.
Les conditions hivernales très dures qui ont régné sur Castelletto n’ont pas perturbé le tableau de marche de Jean-Baptiste. Auteur du 9e chrono parmi les 33 participants de la catégorie OK, le seul Français en lice a pris ses marques avant de replacer son Tony Kart/Vortex officiel directement dans le top 5 de la préfinale après la suppression des manches qualificatives pour cause de météo trop froide le samedi. Évitant les pièges de la piste en début de course, tout autant que les risques de contact et de pénalité pour spoiler décroché, JB s’est battu à la régulière dans le top 3 au départ de la finale, avant de tout faire pour reprendre la 4e position à quelques tours de l’arrivée.
Si la rapidité de Jean-Baptiste est actuellement son atout majeur – il a signé le 4e meilleur temps dans les deux courses -, sa combativité est en progrès puisqu’il s’est mesuré à son équipier Nicklas Nielsen ainsi qu’à Tom Joyner ou Felice Tiene, des pilotes parmi les plus expérimentés du plateau. Sa constance lui permet par ailleurs d’amorcer la WSK Super Master Series à la 3e position du championnat. «Il est regrettable que le mauvais temps ait raccourci le programme, quand on voit l’énergie qui est mise dans la préparation d’une course comme celle-là.» précise Jean-Baptiste. « Mais il faut être fataliste, et puis le résultat final n’était pas mauvais. Nous mettons tout de suite le cap sur Sarno pour la prochaine course, en espérant que la pluie n’inonde pas le circuit cette fois.»
Info Kartcom / © Photo KSP – Guillaume Veuve