Si on comprend bien le souci d’économie qui a présidé à la réglementation Nationale interdisant les pneus pluie, un meeting diversement arrosé comme celui du Championnat de France à Angerville peut apporter un autre éclairage sur le sujet.
La sécurité est-elle assurée quand on lance 34 pilotes très déterminés, en pneus lisses sur un revêtement glissant, mouillé ou détrempé ? Le matériel ne souffre-t-il pas exagérément quand il faut sauter systématiquement les vibreurs pour récupérer un minimum de grip ? Enfin, peut-on parler de réelle économie quand on détruit son châssis lors d’un des nombreux accrochages inhérents à ces conditions ?
Pour avoir longuement écouté une grande partie des concurrents de la Nationale à Angerville, nous pouvons affirmer que le paddock, dans sa grande majorité, et plus que favorable aux pneus pluie dans cette catégorie par ailleurs passionnante. Des gommes dures capables de tenir plusieurs courses, dans la logique des anciens slicks retaillés, seraient bien adaptées à la problématique, sans aller chercher des pneus hyper-performants à la durée de vie réduite, surtout sur une piste séchante.
Nul doute que l’intérêt de la Nationale y gagnerait en même temps que celui des concurrents.
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