Quelques bouts de tubes, un ersatz de carrosserie et un moteur sous le coude du pilote, le karting reste le premier stade du sport mécanique sur quatre roues. Pourtant, au plus haut niveau de la discipline, un combat technologique et sportif oppose des professionnels de haut vol. Voyage dans un monde ultra compétitif.
“Je suis parfois presque gêné d’expliquer les choses à mes interlocuteurs, car je crains de leur faire peur. Je le dis et le redis, le karting n’est pas un sport inaccessible. Il ne faut pas avoir honte de venir avec le kart sur le toit ou dans une remorque, ça ne vous empêchera pas de vous battre devant. Par contre, au niveau des championnats internationaux, c’est une autre histoire…” Le ton est donné. Lui-même ancien pilote de haut niveau, Alain Colin, dirigeant de la société RKO, basée au bord du circuit d’Angerville (Essonne), et de l’équipe Tony Kart France Racing, parle toujours du kart avec passion. Du karting de loisir au kart de compétition, le pas n’est, en effet, pas compliqué à franchir. De nombreuses catégories ou coupes de marques offrent un panel de formules adaptées à vos moyens. Ici, pas de réels besoins d’équipes d’assistance : un coup de main de papa, du copain de club ou du revendeur, et le tour est joué pour profiter, à trois centimètres du sol, les fesses calées dans votre baquet, des bagarres échevelées des pelotons. […]
Retrouvez l’intégralité de cet article dans Auto hebdo n°1870 du 14 août.
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